
Aujourd’hui, jour de la St-Valentin très prisée par les cambodgiens, nous nous sommes mis en route pour l’orphelinat de Baku dirigé par nos amis de l’association MARELLE.
Sur place nous sommes accueillis très chaleureusement par les enfants (de 4 à 18 ans) et la directrice adjointe.
Lors de cette visite, improvisée, nous avons pu « tester » notre intervention sur la communication autour des déchets plastiques. On en a conclu sur une meilleure façon de procéder pour les interventions futures.
Après un long moment de joie et de partage autour de jeux nous avons pris le chemin du retour.
Sur les coups de 18h nous avons pu constater que la circulation de Phnom Penh est sans dessus dessous.
La journée s’est terminée avec un repas au milieu des locaux sur la place du marché de nuit, assises sur des nattes.
Cap sur Kampong Cham et le petit village au bord du Mékong, Chiro où Sophal le directeur de l’ONG cambodgienne « OBT » nous reçoit. Le but de notre visite est de créer un partenariat avec cette structure afin de collecter leurs sacs plastiques, utiles au futur projet de revalorisation via la création de pavés plastiques.
Il faut savoir que Sophal et l’un de ses volontaires, Arthur, venaient de se lancer dans la mise en place de poubelles pour récupérer le plastique dans toute l’école, tout en se posant la question du ramassage des plastiques récoltés. Notre projet les intéresse fortement, et il pourrait se transposer ensuite pour les 68 autres communautés au Cambodge. Un effet boule de neige prometteur !
Nous en avons donc profité pour faire des interventions auprès de deux groupes de jeunes enfants. Leur très grande attention et l’intérêt porté à nos propos nous ont vraiment touchés !
Le contact avec les locaux s’est poursuivi autour d’un repas servi dans la famille de Sophal.
Après une bonne nuit passée dans la chambre d’hôte de l’association, la journée a débuté à 6h30 par un entraînement physique et un court instant de méditation en la compagnie de Sophal et Arthur.
Par la suite, nous avons discuté avec les élèves plus âgés (18 à 24 ans) du recyclage et de toute la problématique des déchets, en espérant avoir éveillé en eux un certain intérêt pour le projet.
Après ça nous avons pris la route pour l’école du bois (Voa Sar). En chemin, nous nous sommes arrêtés à une carrière pour avoir des renseignements sur les sables qu’ils vendaient. Son emplacement était parfait puisque qu’il était près du potentiel terrain de la future usine de fabrication de pavés plastiques. Malheureusement, ce n’était pas possible puisque la carrière appartient à des chinois qui réservent leur production à leur pays.
C’est sur la route de Kompong Speu que le problème des sachets plastiques est devenu omniprésent et vraiment frappant. A Voa Sar, le temps de prendre nos marques, faire un état des lieux et le plein de bonbons pour les interventions, la journée est déjà finie.